CHRONIQUES VILLAGEOISES TEMPÊTE SUR LA ST JEAN BARBENTANE 2005 |
Prélude |
Avant propos…. Tout ce qui suit est rigoureusement exact. Je sais, cela peut paraître exagéré venant de la part d’un Provençal, mais si les mots, les tournures de phrases, les expressions sont le fruit de mes connexions neuronales, les faits qui sont ici relatés sont au-then-ti-ques ! Nota : J’ai changé les prénoms des personnes concernées sauf, bien sûr, le mien et celui du sujet de cette publication. Vous trouverez à la fin de ce petit livret les différents sites que j’ai trouvés pour étoffer cet article... |
Donc, le mardi 31 mai 2005, nous avons reçu à l’Office de Tourisme du village un e-mail (voir ci-contre) nous demandant d’héberger une chercheuse Étasunienne qui avait choisi de travailler sur la Fête de la St Jean à Barbentane. En bonne responsable de l’Office, Christine me contacte et moi, homme généreux, une main sur le cœur l’autre dans mon porte-monnaie, enthousiasmé par une nouvelle rencontre, je réponds d’un ‘yes-ok’ des plus tonitruants. En bon chevalier des temps modernes, je m’engage sur-le-champ pour garder, servir et protéger cette personne jusqu’au 25 juin... Déjà, j’imagine une superbe fille aux mensurations plantureuses, tant en hauteur, largeur et épaisseur, correspondant aux grands espaces de l’Amérique du Nord. Il n’a jamais été interdit de rêver… Le jeudi 16 juin, je devais faire visiter Barbentane en une heure (en soi, un défi…) à un groupe de charmantes dames, toutes plus jolies les unes que les autres. Ces beautés étaient les représentantes des Offices de Tourisme de notre communauté de communes… Ce fut, comme d’habitude, un régal de ‘Oh ! …, de Ah !’, de sourires émerveillés et coquins à mes propos historiques mais dits avec habileté. Pour immortaliser cette promenade ô combien enchanteresse, nous avions prévu de faire une photo. Ce cliché devait faire la page de couverture du prochain ‘Du Haut de la Tour’ (journal de la commune de Barbentane) et pour ce faire, il fallait un photographe professionnel, Daniel... |
Nous nous connaissons bien avec Daniel. Dans notre conversation de début de journée j’en viens à citer ma future ‘chercheuse à balader’. Aussitôt, son appareil photo se met à faire des tourniquets, des paroles remplies de récriminations se bousculent dans sa bouche, me faisant une description apocalyptique de la personne en question. Un peu surpris, je le calme, lui permettant de respirer et de reprendre une conversation normale. Il me donne avec une économie de mots, c’est très, très rare dans notre pays, son signalement ‘grande-vieille-maigre-niaise’. Bof ! Pensant qu’après tout c’était aussi une concurrente, je verse ces propos sur le compte d’une forme de jalousie professionnelle. Néanmoins, je fais part de cette conversation à Christine qui me rassure avec un ‘attends pour voir’ d’une logique féminine indiscutable… Par contre, ma chercheuse a menti ! Rien ne laissait deviner dans son e-mail une quelconque présence dans les autres villages pour faire d’autres études, au contraire, il me semblait que seul Barbentane l’intéressait. Et voilà que maintenant j’apprends qu’elle étudie les ‘Carreto ramado’ (Charrettes ornées) et non point uniquement la St Jean à Barbentane. Ce n’est pas joli et, en plus, j’ai une saine tendance à croire que lorsque quelqu’un ment c’est qu’il a quelque chose à cacher, c’est mal parti ! |
Carte Postale des années 1935/1940 avec un superbe poème (Collection Jackie Petit-Louis) |
Barbentane, le plus beau village de l'Univers |